De son voyage en Islande, Ryan Fowler a ramené une soixantaine de clichés en noir et blanc. Des paysages désertiques, complètement hallucinants, de l’eau et de la roche, de l’herbe parfois, une église au milieu de nulle part, une cabane, une épave, des centrales géothermiques. Deux portfolios à regarder évidemment en écoutant Sigur Ros, ou rien du tout.
The Ones We Love est un projet regroupant une bonne centaine de (très) jeunes photographes du monde entier. La contrainte : 6 photos de la personne la plus importante à leurs yeux, prises en extérieur. Une courte bio de chaque artiste (nom, âge, pays, site) suivie de quelques lignes présentant leur loved one introduisent les séries, bien souvent des snapshots. Beaucoup de clics droits – nouvel onglet, beaucoup de talent, beaucoup de temps passé sur ce site. A ne pas manquer non plus, le projet Where We’re From : 20 photographes présentent l’endroit où ils ont grandi.
Les cimetières mexicains n’ont rien à voir avec les nôtres : colorés, vivants, ce ne sont pas les endroits glauques et angoissants qui nous font complètement flipper la nuit tombée. La preuve : certains y jouent aux cartes à même les pierres tombales. Là-bas les morts ont une fête où l’on danse, on boit, comme nous nous fêterions le carnaval. La série Mexican Grave de Roc Herms est à rapprocher avec El Opio Del Pueblo (L’Opium du Peuple en VF), où le photographe immortalise l’omniprésence kitsch du culte religieux au Mexique.
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